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Je like, tu retweetes, il partage... Mais que lisons-nous réellement au final ?




J’ai décidé de parler aujourd’hui, même si je ne suis pas le premier à le faire, de la consommation de l’information sur les réseaux sociaux. Ne voyez pas dans mes propos ci-dessous, un coup de gueule. C’est juste le constat d’une situation que je fais régulièrement et qui j’en suis convaincu, vous est déjà arrivée. De quoi je parle ? De la viralité (ou pas) des contenus que nous publions sur nos plateformes préférées et plus particulièrement sur Twitter et Linkedin/Viadéo.


Si tout comme moi, vous êtes sensibles aux contenus de qualité, vous gérez sans doute votre veille de façon intelligente. Il existe de nombreux outils de curation comme Scoop It, Netvibes, Feedly ou tout simplement les alertes Google. Pour ma part, je fais simple, avec une sélection de mots clés dans les alertes Google que j’ai programmées à 7h le matin, histoire d’être parmi les premiers informés des sujets qui m’intéressent. Stop ! Je m’éloigne du sujet. J’en reviens à mon constat et vos réactions seront les bienvenues car je ne dois pas être le seul à vivre ce type de situation.


Vous arrive-t-il de constater que lorsque vous publiez ou partagez un contenu, qu’il vous semble être intéressant de mettre à la disposition de votre réseau, ce même réseau le « like » dans les secondes mêmes qui suivent sa publication ?


Comment peut-on expliquer cela selon vous ? Ce lecteur a t il réellement lu le contenu ? Sans doute pas, il a été trop réactif. Alors quelle est la démarche ? Un simple remerciement ? Une manière de retrouver ultérieurement le contenu pour le lire tranquillement ? De vous à moi, revient-on souvent sur des contenus écartés ? Le pourcentage doit être bien faible je pense… Ou est-ce plutôt pour se rendre visible à coup de retweets, de likes et de partages dans tous les sens, histoire d’être potentiellement un jour, identifié comme un influenceur ? Je n’ai malheureusement pas la réponse, mais je trouve dommage de courir après des statistiques sans avoir pris la peine de lire les contenus.


D’autant plus que lorsque l’on partage un contenu que l’on n’a pas lu, on prend un sacré risque ! Imaginons que celui-ci soit médiocre ? On risque, si notre partage est lu pour le coup, de se décrédibiliser aux yeux de notre réseau.


Aujourd’hui, avec ce billet et ma perception du sujet, je risque de perdre des « likes » et des partages mais je peux vous garantir que tous les contenus que je partage, je les ai lus :)


A l’heure ou nous entendons souvent revenir les termes « infobésité » qui nous vient du Canada je crois, ou « surabondance d’informations », je trouve dommage que, sans forcément le faire exprès, certains d’entre nous fassent exploser nos « timelines » avec des contenus souvent peu qualifiés.


Alors ce n’est certainement pas ce billet qui fera changer les comportements - heureusement d’ailleurs, chacun est libre de faire comme il l’entend – mais il me tenait à cœur depuis un moment de partager avec vous ce constat.


A bientôt pour d’autres réactions

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